Selon l’INSEE, 99 % des habitations métropolitaines étaient dotées en 2015 du confort « minimal », avec de l’eau chaude, une installation sanitaire (baignoire ou douche) et des toilettes intérieures. A titre de comparaison, en 1984, 15 % des biens ne présentaient pas le confort sanitaire de base.
Néanmoins, toujours en 2015, 4,6% des logements (soit environ 1,3 million d’habitations) ne bénéficiaient pas d’un chauffage central ou électrique et 21,6% étaient considérées comme difficiles ou coûteuses à chauffer. 11,7% ont été décrites comme présentant des fuites dans la toiture, des problèmes d’humidité et des moisissures. Enfin, 17,1% de ces logements ont été classés comme « bruyants ».
Et si l’on remonte un petit peu dans le temps jusqu’en 2013 : 8,4 % des ménages vivaient dans un logement surpeuplé. C’est deux fois moins qu’en 1984 (mais c’est encore loin d’être suffisant).
Cette amélioration s’explique en partie par l’augmentation de la surface moyenne des maisons individuelles.
Mais la demande en logement s’accroît aussi, portée par l’augmentation de la population. Et la France compte encore de nombreuses zones tendues, où la demande ne suffit pas à compenser l’offre.
Les territoires les plus tendus de France :
Nom des zones | Villes et territoires tendus |
A Bis | Paris ainsi 76 communes de la petite couronne. |
A | Île-de-France, Côte d’Azur, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier et la partie française de l’agglomération de Genève. |
B1 | Les métropoles de + 250 000 habitants, la grande couronne parisienne, et d’autres villes qui affichent des prix de l’immobilier élevés, à l’image de Bayonne. |
Les modes de construction doivent alors s’adapter ou changer. Ils doivent privilégier le confort et la santé de l’homme tout en respectant la planète, soit en économisant les ressources naturelles et en limitant les impacts sur l’environnement.
La règlementation permet de garantir la qualité selon la législation en vigueur. Cependant, la certification suggère un plus haut de degré de qualité. Pour leur part, les certifications environnementales sont proposées pour transformer les pratiques dans la construction dans le bon sens. Certains matériaux et techniques permettent de construire ou de rénover des habitats moins énergivores, plus écologiques et respectueux de la santé.
Par exemple, les principes bioclimatiques ont été élaborés pour une meilleure gestion des ressources climatiques selon la saison – déperditions thermiques, éclairement naturel… Parmi ces principes figurent la mise en place de protections solaires extérieures verticales sur les baies à l’Ouest, ou encore la construction d’un séjour traversant ou bi-orienté pour améliorer le confort d’été.
Par ailleurs, la maison devrait être conçue de façon à ce qu’au minimum le hall d’entrée, la salle de bain principale et les w.c. bénéficient de l’éclairage naturel. La consommation d’eau sera maîtrisée par la présence, par exemple, de sanitaires équipées d’un dispositif économiseur type bouton éco-mousseur, ou aérateur d’eau…
La certification d’un logement n’est pas obligatoire, mais notons qu’elle implique des dépenses supplémentaires. Cependant, le demandeur peut espérer une compensation : une maison non énergivore favorisera des économies à long terme. La certification valorise aussi l’investissement : l’argument Qualité permet de justifier les prix en cas de revente ou à la location (la valeur d’une maison certifiée NF Habitat est supérieure de 7% par rapport à un logement non certifié, et de 18% si elle est reconnue NF Habitat HQE).
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